Pourquoi la veille citoyenne ?

Constat d’urgence

Nos institutions sont traversées par des crises de confiance, des décisions opaques, et un écart croissant entre les engagements publics et les actes réels. Les PDF de référence dressent le tableau :

• Désengagement citoyen : abstention, défiance, fatalisme.
• Asymétrie d’information : données publiques dispersées, difficiles à interpréter.
• Concentration des récits : dépendance à quelques canaux médiatiques.
• Manque de redevabilité : rares évaluations publiques, peu suivies d’effets.

Vision et ambition

La veille citoyenne est un commun : un espace collectif, non partisan, qui observe, documente et partage en continu ce qui façonne la vie publique. Elle repose sur trois piliers :

1. Indépendance : aucune tutelle politique ou commerciale, gouvernance collégiale.
2. Pluralisme : diversité des sources et des angles de lecture.
3. Transparence : méthodes, sources, corrections publiques.

Objectifs concrets

• Renforcer la capacité des citoyens à comprendre et questionner les décisions publiques.
• Offrir aux acteurs de terrain un outillage commun pour agir localement.
• Créer des passerelles entre citoyens, associations, journalistes, chercheurs.

Garde-fous et éthique

Pour éviter les dérives, la veille citoyenne se dote de règles claires :

• Validation collégiale pour les informations sensibles.
• Charte éditoriale : exactitude, neutralité, respect des personnes.
• Licences libres : CC-BY/CC-BY-SA pour les textes, ODbL/Etalab pour les données.
• Journal public des modifications : chaque correction est tracée et datée.

Appel à l’action

La veille citoyenne n’est pas un luxe militant, c’est un filet de sécurité démocratique. Elle a besoin de forces vives :

• Citoyens : relayer, proposer, relire, publier.
• Associations : intégrer la veille dans leurs actions et réseaux.
• Médias : croiser, enrichir, diffuser les observations.
• Institutions : ouvrir les données, répondre, rendre des comptes.