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Le début de la fin

Salut toi
La page d’accueil a clairement été rédigée par l’IA. Ça s’est vu non ? C’est pas le dernier truc à faire fuir d’ici. C’est même que le premier d’une longue série. Et là on va rentrer dans le vif du seul truc que je peux encore faire correctement à l’occase: me plaindre. Ça fait une heure et demi que je me casse le cul à faire (faire) une page d’accueil correcte par l’IA. Et ben c’est pas ça. Toujours pas, et ça me rend dingue.
Allez on passe à autre chose ? Encore un échec, mais non, c’est voulu. Tant pis, c’est pourri et ça tombe bien en fait. Ça annonce la couleur. Et comme il faut bien commencer par quelque chose autant que ce soit déjà par cracher sur un truc. Ça aussi ça annonce la couleur. Alors, ça va le faire hein ? Sinon il faut le dire tout de suite.
Un peu de contexte ?
Un peu de contexte. Belgique, Bruxelles. Je viens du sud-ouest, mais celui avec un ciel « si gris » que blablabla. Jolie carte postale. Timbrée entre deux crises. Quand a sonné quatre-vingt, on m’a mis la tête dehors et il neigeait. J’ai un peu gueulé, et surtout baillé. Puis on a repris la Toyota, direction maison. Affaire classée. Comme une bouteille à la poste. Deux frères, et un chien. Des parents aussi. Et puis l’école. Et puis le boulot. Et puis plus le boulot.
Un peu d’espoir ?
Mais non je déconne. Mais positivons. Plus « le boulot » ça veut dire « tout son temps ». Positivons, mais ça veut dire aussi « plus un rond ». Ça va, ça se dessine ? Entre les burn-outs et le décrochage scolaire, les harcelements, les addictions… et sinon la santé ça va ? J’ai d’autres plans mais d’ici là on peut commencer par arrêter les frais, et se dire au revoir.