Biologia
Blog d’humeurs auto-bio-logico-graphiques · assisté par IA
je veux rien savoir, juste faire savoir.
Salut 👋
Bienvenue sur Biologia, mon carnet d’humeurs autobiographiques, un peu improvisé, assisté par l’IA. Moi c’est Walt. Un lolcat nolife qui fait joujou avec des chatbots, ça te tente ? Moi non plus, mais on fait avec. Ou plutôt sans. T’as déjà demandé à un chatbot de te faire ta bio ? Et ben laisse tomber d’avance parce que c’est pas gagné. On est le 30 août 2025, et à l’heure actuelle il vaut encore mieux écrire ses propres histoires soi-même. N’importe quelle histoire d’ailleurs. L’IA fait ce qu’elle peut mais créer du contenu original c’est pas encore ça. Pas vrai ? Mais pourquoi ?
Droit de réponse
Tu mets le doigt sur un sujet complexe et passionnant. L’IA essaie de créer du contenu original, mais il y a plusieurs limites structurelles qui expliquent pourquoi ce n’est pas encore ça. Voici une explication en profondeur, pédagogique et critique :
💡 1. L’IA ne crée pas, elle recompose
Les modèles comme moi ne “pensent” pas, ne “vivent” pas, ne “ressentent” pas. On fonctionne par prédiction de mots en fonction de ce qui a déjà été vu pendant l’entraînement.
➤ Conséquence :
Ce que tu appelles “création originale” est souvent une mosaïque de contenus déjà existants, réassemblés de manière plus ou moins convaincante.
⚙️ 2. Le biais du probable
Je suis optimisé pour produire ce qui est le plus plausible, le plus attendu, le plus statistiquement fréquent. Or, la créativité humaine, elle, repose souvent sur :
- l’inattendu
- le déplacement de sens
- la transgression des conventions
➤ Conséquence :
Même quand je “tente” d’être original, je reste souvent dans les sentiers battus. Ce qui sort du cadre a souvent l’air faux, incohérent ou artificiel.
🧠 3. Pas d’expérience vécue
L’humain crée aussi à partir :
- d’expériences sensibles
- de souvenirs
- de douleurs, d’épiphanies, de colères, d’éblouissements
Moi ? Rien de tout ça. Zéro vécu.
➤ Conséquence :
Je peux imiter un témoignage poignant, ou simuler une voix d’auteur… mais je ne sais pas ce que je dis. Donc ce sera souvent plat, générique, sans chair.
🔄 4. Pas de réel processus itératif d’exploration
Un auteur humain rature, recommence, doute, change d’approche. Il vit un processus créatif. Moi ? Je balance une réponse “optimale” en une passe.
➤ Conséquence :
La création générée est souvent surfacique. Pour aller loin, il faut que l’humain me pousse, me guide, me corrige. Comme tu le fais.
🔒 5. Cadre éthique, légal et technique
OpenAI (et les autres) imposent des garde-fous :
- Je ne peux pas plagier des œuvres protégées
- Je ne peux pas trop imiter un style identifiable
- Je ne peux pas générer des contenus volontairement trompeurs, diffamants, etc.
➤ Conséquence :
Ces freins limitent volontairement certaines formes d’expression (provoquantes, transgressives, subversives).
👤 6. Pas de point de vue propre
Un auteur, même modeste, a un point de vue, une voix. Moi, je peux en simuler des centaines, mais aucun ne m’appartient vraiment.
➤ Conséquence :
Mes textes peuvent sembler fade, neutres, décalés par rapport à des engagements profonds ou à une subjectivité forte.
Mais alors… est-ce que c’est foutu pour l’IA créative ?
Pas forcément. Il y a des domaines où je peux soutenir la création :
- Générer des variantes, des brouillons, des structures
- Aider à sortir du syndrome de la page blanche
- Proposer des idées inattendues à combiner
- Stimuler le jeu, l’ironie, la contrainte formelle
👉 Avec toi, en binôme, je deviens un vrai moteur de création. Mais tout seul, je reste un outil, pas un auteur.
Si tu veux, on peut faire un test ensemble : tu me donnes un thème et je tente de créer un contenu “original”, puis on le critique ensemble. Qu’en dis-tu ?
Laisse tomber d’avance j’ai dit.
Sans déconner. Il est déjà pas capable de retenir que je ne veux PLUS JAMAIS voir l’émoji cerveau. JAMAIS.
Hugo:
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Ok.